Le corsair „Le Grand Coureur“, est un navir‘ de malheur,
Quand il se met en croisière, pour aller chasser l’Anglais.
Le vent, la mer et la guerre tournent contre le Français!
Allons les gars, gai, gai, allons les gars gaiment.
Il est part‘ de Lorient, avec bell’mer et bon vent,
Il cinglait bubord amure, naviguant comme un poisson,
Un grain tombe sur sa mature, v‘ le le corsaire en ponton!
C’etait un Anglais vraiment, a double rangée de dents,
Un marchand de mort subite, mais le Français n’a pas peur,
An lieu de brasser en fuite, nous le rangeons a l’honeur!
Nos prises au bout de six mois ont pu se monter a’trois,
Un navir‘ plein de patutes, plus qu‘ a moitie chavire,
Un deuxième de savates, et le dernier de fumier!
Si l’histoire du Grand Coureur a pu vous toucher le coeur,
Ayez donc belles manières, et payez-nous largement,
Du vin, du rack, de la bière, et nous serou tous contents!